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Juillet 2016 : Paris - Londres à vélo
23 juillet 2016

Samedi 23 juillet : Andrésy – Gisors (75 km)

Après un petit déjeûner glouton et la préparation des vélos, Yannick et moi allons chercher Nicolas et Gaël à la gare de Maurecourt. Nous avons mis un peu de temps à les trouver, on ne pouvait pas dire pourtant que la gare était bien grande... De retour chez Jacky et Danielle, nous faisons tous  connaissance donc avec Gaël, qui nous offre, à Nico et à moi, une casquette de voyage : une spéciale « Peugeot » pour Nico, une spéciale « Renault » pour moi. Je la présente à ma Bubbacap qui n'est pas peu fière d'avoir cette année un compagnon de voyage !

Daniel, Jacky, Loïc et Gaël nous font la gentillesse de nous montrer le chemin en voiture et de nous accompagner jusqu'aux bords de l'Oise. C'est très bucolique, ça rappelle un peu l'Allemagne quand nous avions rejoint le Rhin. On finit par une série de photos souvenirs, et on se retrouve maintenant tous les 6, seuls face à notre destin ! Le Grand Départ. Ca y'est on y est !

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Nous longeons pendant quelques hectomètres l'Oise, c'est très joli, on est komdéding. Plaisir de courte durée néanmoins car la piste bifurque rapidement à l'intérieur des terres. Pendant une heure et demie, nous roulerons un milieu urbain, comme l'atteste la traversée de Vauréal, où les habitants nous ont semblé bien remontés contre leur maire au sujet d'une question de préservation de forêt vs un projet de construction immobilière ; ainsi que celle de Cergy Pontoise (sa gare, son cinéma, ses immeubles, son trafic etc.). M'enfin, une fois passé le béton, et sans transition quasiment, on aperçoit devant nous les premiers champs de blé. La campagne ! On quitte la ville une bonne fois pour toute. Tout autour de nous du vert, des champs de blé, du vert, des champs de blé. Et au milieu de tout ça, de belles routes...Et au milieu de tout ça, personne. Quant à l'équipe de choc, tout a l'air de bien se passer : ça tourne par groupes de 2, et chacun prend le temps de papoter et de mieux se connaître.

À midi, l'ami Paulo nous rejoint en voiture à Longuenesse, il a même acheté les sandwichs et les boissons pour la communauté (il a malheureusement oublié le pastis). Merci Paulo ! C'est une pause bien méritée sur un talus, après avoir traversé deux trois villages sans âme qui vive.

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L'après midi a été plus éprouvant : un soleil écrasant, et des chemins peu praticables. Pour rappel, nous suivons le parcours officiel Paris – Londres (dont nous avons avec nous le guide). On ne comprend pas trop la logique de ces tracés : en gros pour rejoindre 2 villages, on passe par des portions pourries, alors que la route « normale », même si elle rallonge un peu, est autrement plus confortable. On décide donc à l'unanimité de privilégier la préservation de nos pneus. Quelques panneaux nous indiquent notre présence dans le Parc Naturel du Vexin. La journée sera traître car truffée de petites côtes qui font mal aux pattes (on se souviendra notamment de cette première qui, sous un soleil presque écrasant, nous mènera à « L'Enfer »). C'est aussi l'après-midi où la casquette de Nico commencera régulièrement à s'envoler. C'est aussi l'après midi où j'ai failli perdre une de mes accroches de sacoches alors toutes neuves, sur un de ces sentiers de merde... (merci Clarisse qui l'a retrouvé pendu à mon porte bagages).

Il est maintenant temps de trouver un hébergement pour le soir, car nous nous vivons au jour le jour. Difficile d'imposer des étapes avec un nombre de kilomètres prédéfinis quand on est six, dont  2 débutants... Je m'arrange pour dégoter une maison d'hôte qui officiellement ne peut accueillir que 2 personnes, mais qui finit par dire ok pour 6, « si on n'est pas trop exigeant en termes de confort ». Nous, tout nous va bien...

Et la pause 4 heures alors ? Eh bien, nous la faisons chez un producteur de cidre et de jus de pommes dans un petit village. La proprio nous vantera au passage ses prouesses de marathonienne, ce qui subjugue littéralement Gaël et Yannick. En fin de journée, principale attraction avec le domaine et le château de XX, très belle demeure perdue dans la campagne normande avec son golf et son plan d'eau.

Les 20 derniers kilomètres avant Gisors se déroulent sur une voie en site propre qui longe l'Epte, et sur laquelle nous croisons quelques « cabanes à livres ». Initiative sympathique car Yannick choisira « Vipère au Poing » (Hervé Bazin) et moi « Le Démoniaque » (James Hadley Chase). Cette fin de première journée est grisante, moi j'apprécie le beau temps, l'ambiance de fin de journée, et la piste bucolique qui traverse l'Epte (ça me donne envie d'ailleurs de me baigner... Quelques jeunes s'amusent d'ailleurs à plonger depuis l'un des ponts).

Nous arrivons à destiantion, 75 kilomètres au compteur, on n'est pas mécontent d'arriver, surtout Clarisse et Gaël. La première est HS et le deuxième se plaint d'avoir 2 « big mac » entre les cuisses. Notre chambre d'hôte, située dans Gisors, s'appelle « La Marin'Ade ». En réalité, la bâtisse est immense - sur 3 étages ! Yannick et Gaël prendront la « suite royale » et nous les chambres de bonne au 3è. Après une douche réparatrice, on part à pied en ville en quête d'un restaurant ouvert. Le centre est sympa, même si ce n'est pas vraiment animé, la cathédrale assez imposante, et le château surplombe majestueusement la ville (c'eut été, paraît-il, le squat des Templiers). Au resto, ce sera une bonne tranche de boeuf pour tout le monde. Clarisse dort debout, c'est pas grave on commande du rosé et du rouge pour la rebooster.

Allez, il est plus de 23h, on rentre, c'est l'heure de pioncer...

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