Prologue
Configuration inédite pour cette 12è Bubbacycletour, et ce à plus d'un titre. D'abord parce que nous serons 6 pour ce voyage : un record depuis le tour de Normandie de 2006. Émilie, Clarisse, Yannick, Nicolas, Gaël (copain de Nico que personne ne connaît encore) et moi. Ensuite parce que 2 d'entre nous feront leur première expérience de cyclotouriste contemplactif : Clarisse et Gaël...
Venant à peine de rentrer de Brive où nous avons laissé Élouan aux grands-parents, nous voilà dans le rush de la préparation de notre Paris – Londres à vélo, fort de mes toutes nouvelles sacoches « yellow submarine » dont je ne suis pas peu fier… Il est donc 11h30 et Émilie vient de récupérer son vélo 2.0, avec une selle toute neuve et gélifiée comme il se doit, ainsi qu’un super guidon de la mort, en « 8 », un rêve d'enfance...
Il est donc 11h30 et c’est donc le rush car Clarisse vient de se garer devant chez nous et nous attend pour qu'on aille ensuite récupérer Yannick à son taf, près des quai de Bordeaux. Après 30 minutes de bon bouinage et de théorie sur le clou de girofle qu’utilisent les dentistes quand ils triturent nos dents, nous voilà prêts à décoller. À peine partis, et au détour d’une banale conversation, je m’aperçois que, malheur, ma carte d’identité est périmée depuis plus d’un mois. Demi-tour : je retourne chercher mon passeport, sait-on jamais… Ok, les filles ne sont pas très contentes, et Yannick fulmine au téléphone car il poiraute depuis plus d’une demi-heure. Bref, une fois le passeport retrouvé, je m’aperçois que, bam rebelote, celui-ci est périmé depuis le 2 juillet ! Ben ça commence fort… Heureusement, j’apprends par mon père, au bout du fil, que la durée de validation des cartes est prolongée de 5 ans. Ouf, je peux partir serein…On récupère enfin Yannick et hop, direction Paris.
Il est 20 heures quand on arrive chez Danielle et Jacky (et leurs 2 fils Loic et Gaël), famille du côté de Yannick, qui nous ont fait l'honneur du gîte et couvert. Au programme de la soirée autour d'un bon barbecue des familles : déclinaisons subtiles du « Melon-melèche », et session musicale avec un vrai Jukebox de salon (Neil Young, Amerika, etc.). On termine la soirée par une partie de flipper avant d'aller au dodo (n’ayant jamais trouvé l’interrupteur d'une lampe assez violente qui donnait direct au dessus de nos têtes, Émilie et moi avons été obligé de nous retourner à 180 dans le lit pour éviter de l'avoir en pleine face toute la nuit…).